Bibliographie berbère générale
L'interrogation est possible selon plusieurs critères : AUTEUR, PAYS, DIALECTE, MOTS-CLÉS, NOM PROPRE, ANNÉE
On peut indiquer ces éléments les uns à la suite des autres dans la recherche. Exemples :
- Chaker diachronie 1994
- Prasse 1998
- Stumme chleuh
31 Résultat(s) trouvé(s)
Chants et danses de l'Atlas (Maroc)., 1997
Musique touarègue de l'Ahaggar (Sud Algérien)., 1994
ACTA ORIENTALIA.; Compte rendu de : Moussa Albaka et Dominique Casajus, Poésies et chants touaregs de l'Ayr, Paris, 1992., 1994
Encyclopédie berbère : 12.; Le chant kabyle et ses genres., 1993
LITTERATURE ORALE ARABO-BERBERE; Compte rendu de : M. MAHFOUFI, Le répertoire musical d'un village berbère d'Algérie (Kabylie) (1991)., 1993
Encyclopédie berbère : 12.; Le chant en Ahaggar, 1993
Encyclopédie berbère : 12.; Chants berbères du Maroc., 1993
Poésies et chants Touaregs de l'Ayr., 1992
REVUE DU MONDE MUSULMAN ET DE LA MEDITERRANEE; Injustice et résistance dans la poésie berbère-taselhit., 1989
Dialecte : CHLEUH
Volume: 51; Fascicule: 1; Pagination: 111-120, 17 notes
Autres : HAUT-ATLAS
Compte rendu : La poésie chleuh comme support d'une protestation sociale et individuelle, à partir de deux pièces poé-tiques. L'une "classique" de B. Az_ari (dans les années 1950) dénonce le joug colonial ; l'autre, de Fa-tima Tihihit (années 1970) est une critique radicale du statut de la femme mariée ("Je ne suis pas, ô père, une pièce de monnaie que tu donnes et reprends"). Ce dernier chant -de facture traditionnelle- re¬joint tout-à-fait la production de groupes très modernistes kabyles comme "Djurdjura". Texte berbère en notation latine, traduction, commentaire thématique. De nombreuses coquilles ont échappé à la re¬lecture.
Aït-Menguellet chante... Chansons berbères contemporaines. Textes berbères et français., 1989
Auteurs secondaires : KATEB (Yacine), préf.
Dialecte : KABYLE
Ville, éditeur : Paris , La Découverte/Awal
Pagination: 343 p., notes
Compte rendu : L'ouvrage est constitué de quatre parties : 1. Préface de KATEB Yacine ; 2. Introduction : chant ou poésie ? 3. Anthologie : corps du livre regroupant 104 pièces du poète, présentation bilingue en vis-à-vis (p. 29-281). Les poèmes sont répartis en deux ensembles thématiques : I. Amour et nostalgie, II. Politique ; 4. Postface : "A.M. : de la nostalgie au renouveau" (p. 283-330) qui propose une approche ethno-littéraire de l'oeuvre. Le tout se termine par une bibliographie et une discographie. On s'étonnera tout d'abord de voir paraître ce livre sous le nom (d'auteur) de T. Yacine, qui confond apparemment les concepts d'éditeur scientifique et d'auteur. En effet, le créateur et interprète de ces chants, Aït-Menguellet, est bien vivant : s'agissant pour l'essentiel de la publication de sa production, on se serait attendu à ce que l'ouvrage paraisse sous son nom (d'autant qu'une partie de ses poèmes figurent, en berbère et en traduction française, sur les pochettes de ses disques). Surtout, on jugera avec sévérité la notation des textes berbères qui est tout à fait incohérente et à laquelle, manifestement, on n'a pas apporté le soin et l'attention nécessaires. On a innové en introduisant le graphème h pour noter la pharyngale sourde ; or ce signe est employé par la tradition chamito-sémitisante pour la vélaire sourde (/x/) ; l'innovation est donc une perturbation gratuite. D'autant qu'elle n'est même pas généralisée dans l'ensemble du livre : dans toute la seconde partie, la pharyngale sourde reste /h/. Le même phonème est donc transcrit de deux manières différentes dans le même ouvrage !... Il en va à peu près de même pour la pharyngale sonore qui hésite entre les deux voyelles ("aa") et l'epsilon ; et lorsque l'epsilon est introduit, on n'a pas pour autant supprimé les deux voyelles qui avaient dû servir à le noter dans un premier temps. D'où des notations aberrantes qui font apparaître une voyelle qui n'existe pas (/_a/ au lieu de /_/). La notation des emphatiques et emphatisées est également incohérente et fantaisiste : le point souscrit est mis "au petit bonheur" et, à deux vers d'intervalles, le même mot ne sera pas écrit de la même façon... Le problème des affixes du nom et du verbe est aussi traité sans aucune rigueur : les trois solutions théoriquement possibles sont tout à tour utilisées pour les même types de séquences (séparation par un blanc/séparation par un tiret/adjonction directe). Le représentation de tendues est parfois omise et l'on a maintenu la notation inutilement lourde et coûteuse des labio-vélarisées par une suite de deux graphèmes (/cw/ au lieu de /c°/), alors que tous les travaux récents ont montré qu'il s'agissait d'éléments mono-phonématiques. Enfin, la traduction est souvent lourde et/ou peu claire. Tout en prenant parfois des libertés parfaitement injustifiées avec l'original : a_rab (p.165) traduit par "quelqu'un" est une manipulation malhonnête. On s'en étonnera de la part de quelqu'un qui prétend faire œuvre d'anthropologue... Tout ceci donne une forte impression de précipitation et d'à peu près. Le matériau linguistique n'est pas maîtrisé et l'approche anthropologique plutôt faible et sans originalité. Approximations plus que regrettables lorsqu'elles portent sur l'œuvre du plus grand poète kabyle actuel. Sans doute T.Y. a-t-elle estimé qu'il y avait urgence à publier ce travail après la mort de Mouloud MAMMERI qui avait été associé à sa préparation.