Bibliographie berbère générale

 

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- Chaker diachronie 1994
- Prasse 1998
- Stumme chleuh

36 Résultat(s) trouvé(s)
EL MOUDJAHID; "Rapport portant ""Politique culturelle nationale"".", l981:07:17-22
Volume: 1718
L'Astrolabe. Le Semestre de l'AFEMAM. Les chantiers européens de la recherche. Congrès AFEMAM-EURAMES 1996. Questions iuvertes et forum. Débats, dossiers, informations.; Les études berbères en France., 1997
Dialecte : DOMAINE BERBERE
Volume: I; Fascicule: 1; Pagination: p. 165-176, sigles
Actes du colloque international sur l'histoire de Sétif (Sétif 8, 9 et 10 décembre 1990). [= 7ème supplément au Bulletin d'Archéologie Algérienne].; Prospection dans le Belezma : rapport préliminaire., 1993
Dialecte : DOMAINE BERBERE
Mots clés : LIBYQUE, ANTIQUITE
Ville, éditeur : Alger , Agence Nationale d'Archéologie
Pagination: p. 107-127 $ ill., phot., notes.
LE SAHARIEN; Subdivision nomade du Cercle de Tahoua, Territoire du Niger : Rapport du Directeur des Ecoles Nomades de l'Azaouak sises à Kao, Abalak, Tilemces, Tchin Salatin, Tassera, Ouirihamiza., 1992
Dialecte : TOUAREG
Mots clés : ECOLE, SCOLARISATION
Volume: 121; Pagination: 11-21 $ phot., cart., tabl.
Encyclopédie berbère : 8.; Aurès (linguistique)., 1989
Dialecte : AURES
Ville, éditeur : Aix-en-Provence , Edisud
Pagination: 1162-1169
Compte rendu : Synthèse sociolinguistique et linguistique sur le berbère de l'Aurès: sociolinguistique; phonétique-phonologie; points de morphologie et grammaire; lexique; étymologie de Awras; bibliographie. L'approche s'efforce de mettre systématiquement en évidence les éléments de spécificité du dialecte par rapport aux autres parlers berbères nord.
Cheikh Mohand a dit. Inna-yas ccix Muhend., 1989
Dialecte : KABYLE
Mots clés : LITTERATURE, POESIE, RELIGION
Ville, éditeur : Alger , CERAM
Pagination: 208 p., notes
Compte rendu : Après une copieuse présentation de l'homme, de son temps et de son œuvre (p. 17-45), M.M. entame le parcours biographique et poétique de Cheikh Mohand, dans un ordre chronologique. Les pièces poétiques sont présentées et mises en situation par un texte en kabyle (notation latine). L'ensemble de ce cheminement est constitué par 309 unités, correspondant à un poème du Cheikh, ou à l'un de ses dits mémorables. L'importance de l'œuvre de Cheikh Mohand tient surtout à son originalité par rapport à la production traditionnelle d'inspiration religieuse: il est le saint qui a su percevoir les mutations et changements irréversibles de la Kabylie. De ce fait, il est le pendant "religieux" du profane Si Mohand. Cet ouvrage posthume, publié à compte d'auteur en Algérie, sera certainement l'une des pièces maîtresses de l'œuvre de M.M. qui y travaillait depuis des années.
Vingt-cinq communautés linguistiques de la France. T. 2 : Les langues immigrées.; Le berbère. Une langue occultée, en exil., 1988
Dialecte : DOMAINE BERBERE
Ville, éditeur : Paris , L'Harmattan
Pagination: 145-164
Compte rendu : Synthèse sur la langue et la culture berbère en France. Essai d'évaluation démographique de l'immigration berbérophone estimée à 1/3 de la population globale d'origine maghrébine. Forte résistance de la langue en émigration. Rôle essentiel de l'émigration kabyle en France, depuis un bon demi-siècle, dans le processus de prise de conscience identitaire et le travail culturel (chanson, édition, enseignement et animation culturelle). Évolution récente du terrain associatif berbère qui tend à s'autonomiser par rapport aux pays d'origine.
REVUE DE L'OCCIDENT MUSULMAN ET DE LA MEDITERRANEE; Oralité et écriture : un rapport complexe., 1987
Dialecte : CHLEUH
Volume: 44; Fascicule: 2; Pagination: 79-91
Autres : ARABE
Compte rendu : Retraitement d'un thème d'origine arabe (classique) dans un poème berbère recueilli dans les années 1940 par A. Roux chez les Guedmioua.
Proceedings 4th international Hamito-Semitic Congress (Hamburg, 20-22 sept. 1983).; Deux notes sur l'état d'annexion en berbère., 1987
Auteurs secondaires : JUNGRAITHMAYR (Herrmann); MUELLER (Walter W.), Eds.
Dialecte : DOMAINE BERBERE
Ville, éditeur : Amsterdam/Philadelphia , John Benjamins Publ. Co.
Pagination: 349-359, 21 notes
Compte rendu : Étude synchronique et diachronique de deux points de phonétique liés à l'état d'annexion : 1° la présence ou l'absence de la semi-voyelle d'annexion des noms masculins (w-/y-) ; 2° l'assimilation éventuelle de la préposition n ("de") dans le syntagme "complément de nom". L'examen systématique des données à l'échelle berbère amène V.B. à formuler un certain nombre d'hypothèses diachroniques : 1°- Tous les parlers auraient connu la préfixation de la semi-voyelle à l'état d'annexion. 2°- La disparition de la marque w- d'annexion n'est pas limitée au touareg : on en trouve des traces dans les parlers sahariens "intermédiaires". 3°- L'assimilation totale de la préposition n se vérifie sur un territoire très vaste. 4°- Cette assimilation est un phénomène très ancien qui a eu d'importantes conséquences phonétiques et syntaxiques sur le groupe nominal déterminatif. Sur plusieurs points de diachronie, on peut émettre des réserves sur les thèses et hypothèses de V.B., même si elles s'appuient sur les positions antérieures de Karl Prasse ou de Lionel Galand. Je crois notamment qu'il est possible -et plus simple- de développer des théories tout à fait différentes de l'histoire de l'état d'annexion et du syntagme nominal déterminatif. On trouvera le détail de la conception que je défends dans la notice "Annexion", parue dans le volume V de l'Encyclopédie Berbère (Cf n° 0458). La thèse n° 1 de V.B. qui est aussi celle de Prasse, me paraît extrêmement fragile. Les indices avancés quant à l'existence ancienne du pré¬fixe d'annexion w- en touareg sont ténus, discutables, au minimum très hypothétiques. Il paraît égale¬ment difficile d'assimiler la situation touarègue à celle des parlers sahariens intermédiaires. En touareg, on a affaire à un état très ancien, stabilisé, où l'annexion résiste bien en tant que catégorie morphologique et syntaxique. Dans les parlers sahariens intermédiaires, il s'agit d'une situation évolutive, in¬stable, avec disparition (ou tendance à la disparition) récente de l'opposition d'état. Pareillement, dans l'approche des réalisations du groupe nominal déterminatif -qui est fort intéressante et instructive au plan synchronique-, je ne crois que l'on puisse considérer -ni synchroniquement, ni diachroniquement- la séquence Nom + Nom à l'état d'annexion (awal umazic) comme un cas d'assimilation de la préposition n. J'y verrais plutôt le résidu d'un état ancien de la langue où le rapport de détermination du substantif n'était marqué que par l'état d'annexion, stade dont on a la preuve à travers la toponymie et la construction pan-berbère de certains lexèmes "archaïques" (ayt + Nom annexé...). Mais quelles que soient les divergences -qui n'ont rien d'étonnant en matière d'hypothèses de reconstruction- l'article de V.B., mal¬gré la modestie de son titre, est particulièrement intéressant et suggestif.
ETUDES ET DOCUMENTS BERBERES; Les Berbères des Iles Canaries : éléments historiques et linguistiques., 1987
Dialecte : GUANCHE
Mots clés : HISTOIRE, ETHNOLOGIE, LANGUE
Ville, éditeur : Paris , La Boîte à Documents
Volume: 2; Pagination: 42-62
Compte rendu : Synthèse ethno-historique et linguistique sur la population indigène des Canaries. Voir notamment : "Le berbère des Iles Canaries" (p. 51-60). Malgré les problèmes d'interprétation, le caractère berbère de la langue des anciens Canariens ne fait pas de doute. Les transcriptions exécrables des sources occidentales anciennes et les variations dialectales très probables expliquent certainement les difficultés rencontrées. W.V. propose un examen détaillé et très convaincant des matériaux guanches à la lumière des données berbères (formes de masculin/singulier et pluriel ; de féminin/singulier et pluriel ; état d'annexion ; noms de nombre ; formes verbales). La position de W.V. est donc à l'opposé de celle de STUMFOHL (n° 1274) qui nie tout rapport de descendance direct entre le berbère et le guanche. Mal-gré les nombreuses obscurités qui règnent en cette matière, la thèse de W.V. -qui est assez générale chez les berbérisants- me paraît la plus raisonnable. Elle a pour elle de nombreux arguments positifs alors que celle de STUMFOHL propose d'expliquer l'obscur par l'inconnu... (substrat circum-méditer-ranéen).