Bibliographie berbère générale

 

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- Chaker diachronie 1994
- Prasse 1998
- Stumme chleuh

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Dialectologie et sciences humaines.; Dialectologie comparée: de quelques similitudes syntaxiques entre le berbère et l'arabe marocain., 1995
Dialecte : CHLEUH, TAMAZIGHT, KABYLE
Ville, éditeur : Rabat , Faculté des Lettres
Pagination: p. 139-153
Autres : LATIN, FRANCAIS, ARABE DIALECTAL
LALIES; Typologie des propositions relatives : la place du berbère., 1988
Dialecte : DOMAINE BERBERE
Ville, éditeur : Paris , Université de la Sorbonne Nouvelle Paris III
Volume: 6; Pagination: 81-101
Compte rendu : Après quelques considérations sur la nature et l'analyse de la relative en linguistique générale (exemples français, grecs, anglais), L.G. propose une classification des relatives berbères sur la base de deux critères croisés fondamentaux : jonction directe (D)/jonction par relateur (R) et représentation de l'antécédent par un pronom (P) ou une "place vide" (O). La combinaison des divers paramètres donnant les cas suivants : DP, DO, RP, RO. Dans ce cadre, les relatives berbères sont, de manière prédominante, du type DR et DO. On lira avec intérêt le développement sur le type DP (§ 5.2. "proposition "adjointe" ") qui met bien en évidence la proximité existant entre construction à "indicateur de thème" et construction relative et qui ouvre des perspectives intéressantes, tant en ce qui concerne la genèse de la relative que pour ce qui touche à l'analyse de la phrase à thématisation. A propos de l'antécédent (§ D), L.G. reprend ici ses analyses antérieures (1974) -très fécondes- sur le "support de détermination" auxquelles on adhérera tout à fait quand il s'agit d'expliquer le fonctionnement des relatives ; on reste cependant plus réservé sur l'extension de cette analyse, en synchronie, à des formes comme -is/-ines ; il semble que l'on confonde en ce faisant analyse morphologique et analyse syntaxique, i.e. synchronie et diachronie. La divergence (soulignée en § 3.3) entre deux analyses concurrentes à propos de la relation à l'antécédent ("The man I see"/argaz zric) et qui oppose la notion de "place vide" (L.G.) à celle de "saturation" (Leguil/Chaker) paraît assez exagérée : la différence me semble plus de présentation que d'analyse. Mais il est sûr qu'en matière de présentation et de terminologie, on peut effectivement tou¬jours ergoter.
Studies in Berber syntax., 1987
Auteurs secondaires : GUERSSEL (Mohamed) éd.; HALE (Kenneth), éd.
Dialecte : TAMAZIGHT
Ville, éditeur : Cambridge , MIT (CCS)
Pagination: 196 p., notes
Autres : AIT-SEGHROUCHEN
Compte rendu : Recueil de huit études de syntaxe d'inspiration post-générativiste : 1. Ur Shlonsky : Focus Construction in Berber, p. 1-20 ; 2. Steve P. Abney : Extraction and pseudo-objects in Berber, p. 21-33 ; 3. Ur Shlonsky/Michele Sigler : Unexceptional exceptional case-marking*, p. 35-47 ; 4. Jennifer Cole/Carol Tenny : Coordination in Berber, p. 49-78 ; 5. John Lumsden/Loren Trigo : The causative, passive, and reciprocal in Berber, p. 79-101 ; 6. Andrea Calabrese : Focus structure in Berber : a comparative ana-lysis with Italian, p. 103-120 ; 7. Hyon-Sook Choe : An SVO analysis of VSO languages and parame-trization : a study of Berber, p. 121-157 ; 8. Mohamed Guerssel : The status of the lexical category "preposition" in Berber : implications for the nature of the construct state, p. 159-190. On doit évidemment se réjouir de voir ainsi le berbère soumis à la sagacité de la linguistique nord-américaine. Il est cependant difficile de porter un jugement sur le fond sans entrer dans la controverse entre structuralisme et générativisme. Je dirai simplement, en tant que berbérisant, que les 7 premières études me semblent être plutôt des exercices d'École, peut-être intéressants pour la réflexion et les débats internes au courant générativiste, mais d'un intérêt plutôt faible pour la linguistique berbère. On y retrouve toutes les limites de ce genre d'approches : les matériaux sur lesquels portent l'analyse sont réduits à l'extrême ; les travaux berbérisants antérieurs sont superbement méconnus ; les concepts descriptifs employés sont repris tels quels de la tradition grammaticale occidentale sans aucune critique préalable ; les phénomènes étudiés sont arbitrairement isolés de leur contexte global... Dans le meilleur des cas (l'étude n° 5 sur la dérivation verbale, par exemple), on n'échappe pas à l'impression que, derrière un appareil formel ambitieux, on ne fait que redire -dans un autre métalangage- ce que les berbérisants ont établi depuis longtemps. Le berbère, dans les sept premières contributions est donc plus un prétexte qu'un objet d'analyse reconnu. Ce n'est bien sûr pas le cas de l'article de M. Guerssel qui traite véritablement et de manière approfondie de faits berbères. Il y a là un réel effort d'analyse, s'appuyant sur une connaissance intime de la langue, qui essaie de donner une description originale : 1° du système des prépositions ; 2° de l'état d'annexion. L'idée centrale consiste à intégrer la catégorie d'état dans un paradigme casuel (celui des prépositions): l'état d'annexion étant alors considéré comme la forme non marquée, l'état libre (= COD) étant la forme marquée. L'approche est habile, mais elle ne fait que déplacer les problèmes et le résultat n'est guère plus simple que les descriptions classiques antérieures. On essaie en fait d'expliquer en synchronie, par un traitement formel assez artificiel, l'hétérogénéité inhérente à tout système linguistique. La complexité des faits est dans le matériau linguistique lui-même qui véhicule, à travers la morphologie notamment, toute une sédimentation historique. Il est assez illusoire de penser que la simplification de la description puisse passer par un traitement purement formaliste.
STUDIES IN AFRICAN LINGUISTICS; Raising in Berber., 1986
Dialecte : CHLEUH, TAMAZIGHT
Volume: 17; Fascicule: 3; Pagination: 219-248, 13 notes
Compte rendu : L'extraction (ou extraposition) du sujet de la proposition complétive en berbère marocain. A partir de l'examen des données berbères (extraction vers la position sujet/vers la position objet), les auteurs contestent les vues de Chomsky sur cette question (l'extraction vers le sujet n'est pas simplement une règle de déplacement/l'extraction vers l'objet est un cas de figure qui doit être maintenu dans la description des langues naturelles).
BULLETIN DE LA SOCIETE DE LINGUISTIQUE DE PARIS; Sujet et extraposition en berbère., 1986
Dialecte : DOMAINE BERBERE
Mots clés : SYNTAXE, THEMATISATION, SUJET
Volume: 81; Fascicule: 1; Pagination: 392-399
Compte rendu : Propose la réintroduction de la notion de "sujet" dans l'analyse syntaxique de la phrase verbale berbère. La description, fondée sur une définition générale du sujet et sur une conception des notions de morphologie et de situation qui paraissent discutables, n'emporte pas la conviction du berbérisant. Elle aboutit à compliquer sensiblement la description de la phrase berbère. La présentation classique des berbérisants (L. Galand...) rend mieux compte de l'ensemble des faits et présente l'avantage d'être une description unitaire des divers types de phrases.
TRAVAUX DU CERCLE LINGUISTIQUE D'AIX (CLAIX); Syntaxe de la langue - syntaxe de la parole ? : intonation et situation dans l'analyse syntaxique : quelques points controversés en berbère., 1985
Dialecte : KABYLE
Mots clés : SYNTAXE, PROSODIE
Volume: 3; Pagination: 121-129
Compte rendu : A partir de trois points de syntaxe berbère (la subordination "sans marque", la thématisation et le "sujet"), essaie de montrer que les paramètres situationnels inhérents à l'acte de communication et l'intonation doivent être intégrés dans l'analyse linguistique (énoncé) et non assignés à des niveaux "extra-linguistiques" ("message"...).
LINGUISTIQUE ORIENTALE; Sur le statut de la topicalisation dans les langues berbères., 1984
Dialecte : DOMAINE BERBERE
Ville, éditeur : Moscou , Nauka
Pagination: 11-19
BULLETIN DES ETUDES AFRICAINES DE L'INALCO; La focalisation en touareg de l'Adhagh., 1984
Dialecte : TOUAREG, KABYLE, CHLEUH
Volume: 4; Fascicule: 8; Pagination: 73-87
Autres : ADRAR
Compte rendu : La focalisation ("anticipation renforcée" d'A. Basset) ne change pas, pour A.L., la nature syntaxique profonde de l'énoncé. Il y a mise en relief mais l'élément focalisé n'est pas le prédicat. Comparaison avec le touareg de l'Ahaggar, le kabyle, le chleuh.
BULLETIN DE LA SOCIETE DE LINGUISTIQUE DE PARIS; Une mutation syntaxique en français et en kabyle., 1984
Dialecte : KABYLE
Volume: 79; Fascicule: 1; Pagination: 323-332, 24 notes
Compte rendu : La topicalisation (ou thématisation) et la focalisation ("anticipation renforcée" d'A. Basset) en Kabyle. Fonctionnement et statut. S'inspirant des distinctions théoriques développées par des linguistes comme J. Perrot et Cl. Hagège, A.L. considère ces phénomènes (en fait, surtout la focalisation) comme non fondamentalement syntaxiques et comme relevant plus du "message" que de l'"énoncé". Cette analyse repose évidemment entièrement sur l'option théorique de départ et l'on peut être réservé sur la possibi¬lité et la validité de ces distinctions et sur la séparation des niveaux d'analyse que l'on pourrait fonder dessus. Les phénomènes étudiés sont, comme le souligne A.L., complexes et instables ; ils tolèrent sans doute plusieurs analyses concurrentes.
Tezisy conferencii aspirantov i molodyh sotrudnikov Instituta vostokovedenija A.N. SSSR.; Sur la correspondance entre topicalisation et relativisation dans les langues berbères., 1981
Dialecte : DOMAINE BERBERE
Ville, éditeur : Moscou , Nauka
Pagination: 07-13