Bibliographie berbère générale
L'interrogation est possible selon plusieurs critères : AUTEUR, PAYS, DIALECTE, MOTS-CLÉS, NOM PROPRE, ANNÉE
On peut indiquer ces éléments les uns à la suite des autres dans la recherche. Exemples :
- Chaker diachronie 1994
- Prasse 1998
- Stumme chleuh
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REVUE DE LA FACULTE DES LETTRES ET SCIENCES HUMAINES (Fès). n.s. 11.; Pour une théorie des schèmes en berbère., 1995
ETUDES ET DOCUMENTS BERBERES; Pour une théorie des schèmes en berbère., 1990
Ville, éditeur : Paris , La Boîte à Documents/INALCO
Volume: 7; Pagination: 92-110, tabl.
Compte rendu : Répertoire quantifié, systématique, des types de schèmes nominaux à partir d'un corpus de 1067 verbes. Cette classification méthodique, en fonction de la forme du verbe de base et des formes dérivées, permet de confirmer, sur des données claires et chiffrées, les constats plus globaux qui ont été faits antérieurement par de nombreux berbérisants (notamment Galand et Chaker). La très grande diversité des schèmes, leur dispersion, l'intrusion massive de l'emprunt lexical affaiblit très fortement la régularité du système de formation des mots par dérivation.
Actes du XV° Colloque International de Linguistique Fonctionnelle. (Moncton, Canada, 18 - 24 août 1988).; Une double hiérarchie des unités significatives., 1989
Dialecte : DOMAINE BERBERE
Ville, éditeur : Moncton , CRLA-Université de Moncton/CILF
Pagination: p. 223-228 $ discus.
AFRIKANISTISCHE ARBEITSPAPIERE; Theorien über den Ursprung der Berber - [Théorie sur l'origine des Berbères]., 1989
Afrasian Languages., 1988
Dialecte : DOMAINE BERBERE
Ville, éditeur : Moscou , Nauka
Pagination: 144 p., tabl., notes
Compte rendu : Version révisée de l'ouvrage de 1965 (Semito-Hamitic Languages ; signalé par GALAND, LLB, n° 28/321). La réédition de cette synthèse est une initiative très heureuse qui permettra à de nombreux chercheurs d'accéder directement aux travaux et à la réflexion des spécialistes soviétiques en matière de linguistique comparée chamito-sémitique. Il ne m'appartient pas de porter un jugement d'ensemble sur ce livre. Mais le berbérisant se permettra de dire que les données berbères sont nettement sous-représentées et parfois interprétées de manière discutable. Nombre d'affirmations ne sont que des hypothèses fragiles; et une cascade d'hypothèses fragiles ne peut faire une théorie solide. Les passages relatifs à la structure interne du berbère (et du guanche) sont de ceux que le berbérisant ne peut lire sans de très sé-rieuses réticences (p. 19-20). Tout le développement relatif à l'habitat primitif et à la séparation des "Proto-afrasiatiques" suscitera aussi beaucoup de réserves, de principes et de faits. Il me semble, avec tout le respect que l'on doit à de grands savants comme DIAKONOFF, que l'approche qui nous est proposée n'a pas totalement rompu avec un travers ancien du comparatisme chamito-sémitique : la tentation des thèses globales, reposant sur des données fragmentaires et souvent fragiles. Le berbérisant restera par exemple dubitatif devant l'utilisation qui est faite de convergences plus qu'incertaines entre le touareg et le guanche dans la structuration interne du berbère (p. 19) ; devant le regroupement "Zénète" (a/3 ; p. 20), ou devant des affirmations aussi subjectives que celle de la p. 22 : "The Berbero-Libyan languages (dialect clusters) are roughly as distant from each other as the different sub-branches of Semitic ; sometimes the divergences are even greater". On a là, à mon sens, une confirmation concrète de ce qu'une grande partie de la linguistique comparée chamito-sémitique s'est développée sans prendre en compte de manière équilibrée les différentes branches constitutives de la famille. Ce que confirment d'ailleurs immédiatement la bibliographie et les sources berbères utilisées qui sont très limitées et totalement dépassées. Ces réserves ne mettent pas nécessairement en cause le noyau dur de l'exposé de DIAKONOFF : la reconstruction phonologique, morphologique et syntaxique. Mais elles incitent, au moins, à les considérer avec une certaine prudence.
AWAL : Cahiers d'Etudes Berbères; Syllabe et syllabation en berbère., 1987
Dialecte : CHLEUH
Volume: 3; Pagination: 67-82, graph., notes
Compte rendu : Syllabation berbère dans le cadre de la théorie métrique (Halle et Selkirk). On trouvera la forme développée des analyses de Boukous dans sa thèse signalée sous le n° 0250.
ETUDES ET DOCUMENTS BERBERES; Les tribulations d'un lettré en pays chleuh., 1987
Dialecte : CHLEUH
Ville, éditeur : Paris , La Boîte à Documents
Volume: 2; Pagination: 27-41, notes, tabl.
Autres : AWZAL
Compte rendu : Les œuvres du grand poète Chleuh Awzal à la lumière de la théorie de la versification de l'auteur. H.J. considère que l'échec relatif d'Awzal tient à la médiocrité de sa production poétique et, surtout, à sa maîtrise assez approximative des règles de la versification de la poésie traditionnelle : "Ses maladresses et ses tatonnements le signalent comme un apprenti...". C'est la raison essentielle qui ferait qu'Awzal n'est pas parvenu à réaliser son objectif (ambigu) qui était de fournir un livre-guide religieux pour tous les Chleuhs (lettrés ou non).
ETUDES ET DOCUMENTS BERBERES; La matrice rythmique, fondement caché du vers., 1987
REVUE DE LA FACULTE DES LETTRES ET DES SCIENCES HUMAINES DE FES; Littérature orale : du corpus à la description., 1986
Dialecte : DOMAINE BERBERE
Fascicule: 8; Pagination: 45-54, 15 notes
Compte rendu : Reprise du n° 0075 paru dans Tafsut : Etudes et Débats, 1.
Studies in Berber syntax. The complex sentence., 1986
Ville, éditeur : Würzburg , Königshausen/Neumann
Pagination: 350 p., 208 notes, ind.
Compte rendu : Etude, d'inspiration générative (théorie standard), de trois grands types de subordonnées dans un parler berbère du Sud-est marocain (Aït Hassan) à la jonction des zones tamazight et tachelhit : 1° - les relatives, 2° les complétives, 3° - Les "adverbiales" (= prépositionnelles ). Chacune des trois grandes parties présente en gros la même structure générale : les marqueurs spécifiques, typologie, stucture du type syntaxique. La description est très fouillée et sera certainement utile en ce qu'elle s'attache à rendre précisément compte des structures de surface soumises à l'analyse : l'objet est bien le berbère et non l'illustration circulaire d'une théorie. On n'échappe cependant pas à l'impression, que l'on a trop sou¬vent devant les travaux d'origine anglo-saxonne et générativiste, d'une réelle sous-information en matière de linguistique berbère. La bibliographie ne comporte aucun titre de syntaxe berbère autre que ceux en langue anglaise ; de façon générale toutes les recherches de langue française sont ignorées (seuls R. et A. Basset sont cités). Ce qui conduit à des affirmations aussi fausses que : "... the complex sentence in Berber has hardly received any proper analysis up to now..." (p. 3). C'est ignorer les nombreuses thèses soutenues -et souvent publiées- en France qui ont traité pour tout ou partie de ces questions (notamment celle de P. Reesink qui se penche de manière très approfondie sur la relative). Les études de linguistique berbère n'ont certainement rien à gagner de cet isolationnisme, voire ostracisme théorique.