Bibliographie berbère générale

 

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- Chaker diachronie 1994
- Prasse 1998
- Stumme chleuh

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STUDIES IN LANGUAGE; The syntax of cleft sentences in Berber., 1986
Dialecte : TAMAZIGHT, CHLEUH
Ville, éditeur : Amsterdam/Philadelphia , John Benjamins Publishing Company
Volume: 10; Fascicule: 1; Pagination: 53-77, graph., 18 notes
Compte rendu : Description syntaxique, dans un cadre générativiste, des syntagmes "clivés" (focalisé/"anticipation renforcée" d'A. Basset) en berbère marocain. Examine les différentes possibilités de focalisation, les implications pragmatiques de celle-ci et son histoire dérivationnelle. Sur ce plan, la focalisation est considérée comme transformation de la phrase simple de base. On comparera avec intérêt ce traitement générativiste avec celui des structuralistes, notamment LEGUIL (n° 0974, 0976, 0992).
LINGUISTIC INQUIRY; Glides in Berber and Syllabicity., 1986
Dialecte : TAMAZIGHT
Mots clés : PHONETIQUE, SYLLABE
Ville, éditeur : Cambridge , MIT
Volume: 17; Fascicule: 1; Pagination: 01-12
Autres : AIT-SEGHROUCHEN
Compte rendu : Statut de la distinction voyelle/semi-voyelle et du trait de "syllabicité" en berbère (à partir des données du parler des Aït Seghrouchen). L'approche développée se situe dans le cadre de la phonologie générative (dans ses formulations les plus récentes). M.G. conclut a la nécessité de distinguer, en structure profonde, entre voyelles et semi-voyelles, quelles que soient, en surface, les réalisations phonétiques effectives de ces dernières. L'argumentation s'appuie essentiellement sur le traitement des séquences incriminées à la jonction de morphèmes (successions immédiates de voyelles): les voyelles "profondes" sont maintenues comme voyelles par l'apparition d'un élément (y, w) de rupture d'hiatus, alors que les semi-voyelles "profondes" -même réalisées comme voyelles- admettent la combinaison avec une autre voyelle sans rupture d'hiatus. La démonstration est suivie d'un essai de représentation formalisée de différents types de séquences. On notera -avec intérêt et/ou amusement- que M.G. aboutit aux conclusions classiques des berbérisants (au moins depuis Basset). Mais par des chemins assez différents. Les berbérisants s'appuyaient essentiellement sur des considérations de morphologie et de dialectologie pour distinguer les voyelles "vraies" des semi-voyelles à réalisation vocalique : dans aru "enfanter" (Maroc), [u] est fondamentalement une semi-voyelle /w/ parce que le kabyle, le touareg... ont arew, que le prétérit négatif est partout uriw et que les dérivés nominaux sont tarwa, arraw, c'est-à-dire que le verbe est partout traité comme radical à deux consonnes... Ces critères classiques renvoient en fait à des processus et considérations de diachronie : la démonstration qu'ils autorisent reste valable et légitime d'un point de vue interne au berbère. En la matière, le recours aux appareils théoriques "généralistes" ne pa-raît donc pas d'un apport décisif. On pourait même se demander si bien des développements récents ne sont pas simplement une incidence du désintérêt pour la diachronie et la dialectologie. Mais c'est là un vaste problème théorique qui déborde du cadre de cette présentation. En tout état de cause, l'article de M.G. est, dans la veine des approches "modernes" et générativistes, l'un des plus clairs et des plus convaincants qui soient parus ces dernières années. Il propose, sur la base d'une argumentation précise, des conclusions nettes.
On berber verbs of change : a study of transitivity alternations., 1986
Dialecte : TAMAZIGHT
Ville, éditeur : Cambridge (Mass.) , MIT
Pagination: 105 p., 25 notes
Autres : AIT-SEGHROUCHEN
Compte rendu : Étude de la diathèse verbale, centrée sur les verbes de changement (d'état ou de localisation) ; menée dans un cadre générativiste, l'analyse ignore résolument les travaux de syntaxe du verbe réalisés dans d'autres cadres théoriques et dans d'autres langues que l'anglais. On ne pourra que regretter cet isolationnisme car cette question a été abondamment traitée ces dernières années par de nombreux chercheurs de langue française (Galand, Chaker, Cadi...).
Questions de littérature marocaine.; Hasan (al-) al-Yûsî Abû &atâhiyat al-Maghrib [Hassan Yûsî, Abû &atâhiya du Maroc]., 1986
Dialecte : TAMAZIGHT
Mots clés : POESIE, BIOGRAPHIE
Ville, éditeur : Oujda , Faculté des Lettres
Pagination: p. 337-355
Autres : AL-YUSI
Bibliographie d'Albert Peyriguière., 1986
Dialecte : TAMAZIGHT
Mots clés : BIBLIOGRAPHIE
Ville, éditeur : Bordeaux , Presses universitaires
Pagination: 74 p.
Autres : PEYRIGUIERE
ENCYCLOPEDIE BERBERE; Izli., 1986
Dialecte : TAMAZIGHT
Volume: 38; Pagination: 4 p.
Studies in Berber syntax. The complex sentence., 1986
Dialecte : TAMAZIGHT, CHLEUH
Ville, éditeur : Würzburg , Königshausen/Neumann
Pagination: 350 p., 208 notes, ind.
Compte rendu : Etude, d'inspiration générative (théorie standard), de trois grands types de subordonnées dans un parler berbère du Sud-est marocain (Aït Hassan) à la jonction des zones tamazight et tachelhit : 1° - les relatives, 2° les complétives, 3° - Les "adverbiales" (= prépositionnelles ). Chacune des trois grandes parties présente en gros la même structure générale : les marqueurs spécifiques, typologie, stucture du type syntaxique. La description est très fouillée et sera certainement utile en ce qu'elle s'attache à rendre précisément compte des structures de surface soumises à l'analyse : l'objet est bien le berbère et non l'illustration circulaire d'une théorie. On n'échappe cependant pas à l'impression, que l'on a trop sou¬vent devant les travaux d'origine anglo-saxonne et générativiste, d'une réelle sous-information en matière de linguistique berbère. La bibliographie ne comporte aucun titre de syntaxe berbère autre que ceux en langue anglaise ; de façon générale toutes les recherches de langue française sont ignorées (seuls R. et A. Basset sont cités). Ce qui conduit à des affirmations aussi fausses que : "... the complex sentence in Berber has hardly received any proper analysis up to now..." (p. 3). C'est ignorer les nombreuses thèses soutenues -et souvent publiées- en France qui ont traité pour tout ou partie de ces questions (notamment celle de P. Reesink qui se penche de manière très approfondie sur la relative). Les études de linguistique berbère n'ont certainement rien à gagner de cet isolationnisme, voire ostracisme théorique.
STUDIES IN AFRICAN LINGUISTICS; Raising in Berber., 1986
Dialecte : CHLEUH, TAMAZIGHT
Volume: 17; Fascicule: 3; Pagination: 219-248, 13 notes
Compte rendu : L'extraction (ou extraposition) du sujet de la proposition complétive en berbère marocain. A partir de l'examen des données berbères (extraction vers la position sujet/vers la position objet), les auteurs contestent les vues de Chomsky sur cette question (l'extraction vers le sujet n'est pas simplement une règle de déplacement/l'extraction vers l'objet est un cas de figure qui doit être maintenu dans la description des langues naturelles).
Questions de littérature marocaine.; Introduction à l'étude de la littérature orale du Moyen-Atlas., 1986
Dialecte : TAMAZIGHT
Ville, éditeur : Oujda , Faculté des Lettres
Pagination: p. 15-26
JOURNAL OF AFRICAN LANGUAGES AND LINGUISTICS; Compte rendu de : Fernand Bentolila, Grammaire fonctionnelle d'un parler berbère : Aït Seghrouchen d'Oum Jeniba (Maroc). Paris : SELAF, 1981., 1986
Dialecte : TAMAZIGHT
Mots clés : SYNTAXE, COMPTE RENDU
Ville, éditeur : Londres , Thilo C. Schadeberg
Volume: 8; Fascicule: 1; Pagination: 65-72